Avant le calendrier de l’Avent

Hier, à travers une pause méditative en pleine conscience nous vous avons invité à visualiser votre calendrier de l’avent, à le créer, à le rêver, à imaginer les portes. Je suis curieuse de savoir à quoi il ressemble… ?

Pour ce second jour, nous avons choisi de vous faire pratiquer le fondement de la méthode Points of You® qui consiste à élargir nos points de vue. Nous vous proposons de revisiter le calendrier de l’Avent dans le temps.

Le calendrier des temps modernes

Le calendrier de l’Avent on aime ou on n’aime pas !

Que l’on soit pratiquant ou non, force est de constater que le calendrier de l’Avent s’est imposé dans notre monde moderne consumériste. Il se développe même de façon exponentielle. La créativité montre à quel point elle n’a pas de limite. Tout le monde y va de son calendrier… même nous !

Probablement le calendrier que vous avez imaginé hier n’a-t-il rien à voir avec tous les calendriers de l’avent qui pullulent dans tous les magasins. Ils sont de partout… nous avons l’embarras du choix.

Il y en a pour tout le monde : les petits comme les grands. Cela va du « simple » calendrier en chocolat pour les gourmands, en passant par les Lego® et les Playmobil®, le vin, la bière, les chaussettes, le maquillage et j’en passe.

A défaut d’être utiles, certains sont rigolos et ingénieux. Alors pourquoi pas ?

Acheter son calendrier ou le fabriquer ?

La question se pose alors : je l’achète ou le je le fabrique ?

Il y a les partisans du j’achète tout fait (pratique, rapide, pour les pressés, ceux à cours d’idée) ou ceux du Do it Yourself. Je me souviens à l’époque où mes enfants étaient petits, j’aimais prendre ce temps avec eux pour créer le support qui recevraient les petits cadeaux tant attendus… Les cadeaux avant les cadeaux… 

Des magasins à la toile

La toile et les réseaux sociaux n’échappent pas à ce tsunami et les calendriers de l’Avent « spirituels » y déferlent. Citations, mantra ; chacun a le loisir de s’exprimer. Je trouve d’ailleurs que cette confrontation à la créativité individuelle est très inspirante. Qu’en pensez-vous ?

La toile et les réseaux sociaux n’échappent pas à ce tsunami et les calendriers de l’Avent « spirituels » y déferlent, citations, mantra chacun a le loisir de s’exprimer. Je trouve d’ailleurs que cette confrontation à la créativité individuelle est très inspirante. Pas vous ? Qu’en pensez-vous ?

« Nul homme ne peut apprendre ce qu’il croit déjà savoir » disait Epictète.

Un point commun met tout le monde d’accord : c’est la date de départ… qui commence le 1er décembre. C’est simple, pratique, mémorisable et standardisable.

Devenu un objet marketing et promotionnel incontournable des marques, qu’il soit acheté ou conçu soi-même nous sommes bien loin de la tradition originale.

L’origine des calendriers de l’Avent

Un calendrier structure le temps. Il donne des repères, compte ou décompte. Le temps est un enjeu majeur de notre époque. Attendre ? Pour quoi faire ? Alors il faut combler.

Il fut imaginé au 19ème siècle en Allemagne par les protestants qui cherchaient des façons ingénieuses pour faire patienter les enfants jusqu’à Noël. Il s’est d’abord matérialisé sous la forme d’images pieuses données aux enfants. Rapidement certains parents eurent recours à des méthodes plus personnelles, mêlant bonbons et versets bibliques.

En 1908, l’imprimeur allemand Gerhard Lang créé le premier calendrier de l’Avent imprimé. Sur la base de ceux fabriqués par sa mère qui intégra les portes en carton cachant des friandises à l’intérieur.

Après la guerre, un autre imprimeur allemand du nom de Richard Sellmer a obtenu l’autorisation des forces américaines d’imprimer un calendrier de l’Avent pour l’année 1946 et fut introduit aux États-Unis. La tradition est lancée.

Avant le calendrier, il y avait juste l’Avent

“Avent” vient du latin adventus, un dérivé de venire, « venir, arriver », et signifie « venue, arrivée, avènement ».

« Chantons tous son avènement » dit la chanson

L’Avent trouve donc son origine dans la religion chrétienne.

Selon certains historiens, on aurait fêté l’Avent pour la première fois de manière formelle en Italie au 5e siècle de notre ère, où des pratiquants se préparaient à la naissance du Christ pendant plusieurs semaines, notamment en jeûnant, en priant et en prenant le temps de réfléchir aux valeurs chrétiennes telles que l’amour, de la joie, de l’espérance et de la paix.

L’Avent débute quatre dimanches avant Noël chacun se référant à une valeur. La couronne de l’avent matérialise par 4 bougies chacun des dimanches.

Autant dire que cela tombe rarement avec le 1er décembre !

Alors « Avent » ou « Avant » ?

Cela ne tient pas à grand-chose. C’est précis. Ces 2 mots ont le même nombre de lettres, la même prononciation, une seule lettre change et suffit a en changer totalement le sens.

Face à ce glissement de sens important le calendrier semble être passé de « l’Avent » pour faire patienter à la gestion de “l’abondance de l’avant” qui propose plutôt de nous créer des objets de désir supplémentaires. On est loin de la période de jeûne du 5ème siècle 😉

Voilà un tour d’horizon du calendrier de l’Avent. Qu’en retenez-vous ? Qu’est-ce qui vous a surpris ?

L’intérêt de remonter aux sources des choses, est de pouvoir se laisser plus d’opportunités de choisir, redonner du sens en nous posant des questions sur la signification des choses ou leurs différentes interprétations.
Chez Points of You® c’est ce que nous faisons : nous élargissons nos points de vue.

Pour aller plus loin

Vous avez envie d’aller plus loin et d’élargir encore plus vos perspectives ? Nous mettons à votre disposition d’autres éléments inspirants.

Citations

« La patience n’a l’air de rien, c’est tout de même une énergie. » François Voltaire

Histoire

L’aviateur et le nomade

Au début de l’Aéropostal, les aviateurs longeaient les côtes de l’Afrique pour acheminer le courrier. Un jour un aviateur atterrit dans le désert non loin d’une caravane.

Alors qu’il prenait le thé dans la tente avec les bédouins, il expliqua fièrement à l’un des nomades :

“Combien de temps mets-tu avec ta caravane pour joindre Cap Juby à ici?”
“Deux mois peut-être” dit le nomade.
« Tu vois, moi avec mon avion il ne m’a fallu que quelques heures” répondit fièrement l’aviateur.
Le nomade l’observe longuement, nullement impressionné et lui dit :
« Et le reste du temps, qu’est-ce que tu fais ? ».

Publié dans Evénements et étiqueté , , , .